Augmentation des frais de notaire : ce que vous devez savoir

Augmentation des frais de notaire : ce que vous devez savoir

Les frais de notaire, ont augmenté en 2025. Cette évolution résulte principalement de la hausse des droits de mutation à titre onéreux (DMTO) dans 85 départements, une mesure qui pourrait peser sur les projets d’achat de nombreux ménages.

Les droits de mutation : le cœur des « frais de notaire »

Les droits de mutation à titre onéreux (DMTO) constituent la principale part des frais de notaire. Ces taxes sont perçues par les départements. Elles sont calculées en pourcentage du prix de vente du bien et alimentent directement leurs budgets.En 2025, un ajustement voté dans le cadre de la loi de finances a permis une hausse de 0,5 point dans la majorité des départements, portant le taux de 4,5 % à 5 %. Cette mesure vise à compenser la chute des recettes fiscales locales liée au ralentissement du marché immobilier depuis 2023.Les droits de mutation sont fixés chaque année lors du vote des budgets départementaux, et leurs taux peuvent donc évoluer d’un exercice à l’autre. Pour 2026, rien n’est encore acté : les départements et l’État pourront revoir ces taux à la hausse ou à la baisse selon la conjoncture économique et les besoins budgétaires.Certains acheteurs échappent toutefois à cette hausse : les primo-accédants, à condition que le bien acheté soit destiné à leur résidence principale. Pour les autres, la note s’alourdit : sur un bien de 200 000 euros, la hausse représente environ 1 000 euros supplémentaires.

Les autres composantes des frais de notaire

Au-delà des droits de mutation, les frais de notaire comprennent :

Quel impact sur le marché immobilier ?

L’annonce de la hausse a accéléré les transactions fin 2024, beaucoup d’acheteurs cherchant à boucler leur achat avant l’entrée en vigueur des nouveaux taux. À plus long terme, l’augmentation pourrait freiner certains projets? Cela pourrait notamment concerner les zones où les prix sont déjà élevés.Selon plusieurs professionnels du crédit, même une hausse de quelques centaines d’euros peut réduire l’apport personnel et compliquer le financement, surtout dans un contexte de taux d’intérêt toujours élevés.

En résumé

Cette révision des frais de notaire, centrée sur les droits de mutation, reflète un équilibre délicat entre soutien aux budgets départementaux et pouvoir d’achat des ménages. Les acheteurs devront désormais intégrer cette donnée dans leur plan de financement.Et pour 2026 ? Rien n’est figé ! Comme chaque année, l’État et les départements pourront ajuster leurs taux en fonction des orientations budgétaires et de la santé du marché immobilier. Un point de vigilance à garder à l’œil pour les futurs acquéreurs
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